http://www.rebeccathomasdesigns.com/ Le front national de Le Pen est « farouchement opposé » à l’encadrement des loyers, jugeant cette « mesure dirigiste, presque communiste », osant même avouer le peu de cas qu’il fait des difficultés économiques et sociales des Français en annonçant que ses propositions en matière de logement sont encore « en cours de réflexion ». Nul doute qu’il saura en sortir une, bien démagogique, de son chapeau, rompu depuis la comédie de son changement de leader à ce type de contorsion politicienne. Quant au Centre son impuissance à rompre à l’instar de l’UMP avec la ligne capitaliste de recherche du profit et de rien d’autre, apparait toute nue dans la déclaration d’un de ses chefs de file, Bayrou qui qualifie « de séduisante » l’idée d’un état qui encadre les loyers, mais qui ajoute qu’« elle est irréaliste, donc mensongère ». Irréaliste ? Monsieur Bayrou connait mal son histoire de France et en particulier celle de l’Après Guerre où il fallut reconstruire le pays. La France pendant plus de dix ans va manquer de tout, en particulier un million de logements font défaut, chacun a en mémoire le cri de détresse de l’abbé Pierre en 1954. Le salarié doit économiser des mois pour des chaussures en cuir ou un manteau, la soupe dans les cantines scolaires est bien claire et il n’est pas question pour les familles ouvrières en particulier de partir en vacances pour profiter des congés payés que le Front Populaire a arrachés en 1936. Et pourtant qu’en est-il des loyers ? J’ai sous les yeux une feuille de paie d’une toute jeune sténodactylo en 1953, elle travaille à la chocolaterie « Lombart » et le bail d’un appartement de 40 m2 qu’elle occupe avec ses parents dans la banlieue à Ivry-sur-Seine. Elle gagne 30 000 francs anciens par mois, son loyer est de… 1500 anciens francs ! Vous avez bien lu : une modeste secrétaire ne doit consacrer pour se loger que le vingtième de sa paie, 5 % contre 40 % actuellement. Le centre, la droite et l’extrême droite de Le Pen ont-ils une explication à ce phénomène ? N’est-ce pas, alors que la pénurie est considérable, parce qu’on ne peut pas spéculer sur le droit d’avoir un toit ? La loi tout simplement l’interdit. L’extrême droite défaite n’a plus voix au chapitre, on n’ose plus se revendiquer de la Droite, le terme est devenu une injure, ses partis ont soutenu Pétain et l’occupant, le grand patronat a collaboré avec les nazis. De Gaulle recevant une délégation du patronat français en 1944 lui déclare : « Messieurs, je n’ai vu aucun de vous à Londres ». Nous sommes dans une période où la république, rétablie grâce entre autres à la classe ouvrière dont Mauriac dira qu’elle a été la seule à conserver sa dignité dans la défaite, va appliquer le programme du Conseil National de la Résistance : le droit au logement en fait partie. Mais l’ancien vice-président de Patronat français Denis Kessler n’a-t-il pas déclaré dans « challenges » qu’il fallait se débarrasser complètement de sa philosophie ? C’est chose faite avec les contre-réformes de Sarkozy et les directives appliquées en France de l’actuelle Union européenne. Le Pen l’affiche : non ! Pas çà, pas d’encadrement, Bayrou consent que c’est juste, mais irréalisable, la droite au pouvoir non seulement refuse de l’envisager, mais accepte la spéculation : les loyers ont augmenté de 50 % en dix ans. Les uns et les autres soutiennent un système qui exige que le capitalisme industrialo-financier ait les mains entièrement libres dans tous les domaines. En ce sens la réponse à la question de l’encadrement des loyers et le Droit au Logement qu’elle pose, est extrêmement révélatrice des orientations politiques fondamentales de chacun, et à gauche derrière les mots, de la détermination réelle. Ce système par la crise généralisée qu’il a engendrée et qu’il entretient, rend chaque jour plus évidente la nécessité comme nous y invite le Front de Gauche à mettre à l’ordre du jour une révolution citoyenne.Partager sur Blog this! Facebook Google+ netvibes Twitter Imprimer Enregistrer en favori Transmettre par emailDiscours de Jean-Luc Mélenchon à la fête de l’Humanité http://www.studsupboston.com/
http://www.sueurs-lefilm.com/ L’ancien pilote d’avion et instructeur de pilotage algérien, Lotfi Raïssi, vient de publier un ouvrage où il raconte comment, dans la nuit du 21 au 22 septembre 2001, sa vie a basculé dans un cauchemar. Vers 3h30, une escouade de policiers, armés de fusils d’assaut, envahit son appartement de la banlieue de Londres. Il est arrêté sous l’accusation d’être un lieutenant d’Oussama Ben Laden, organisateur des attentats du 11 septembre 2001, et d’avoir formé au pilotage les terroristes d’El Qaîda, impliqués dans cet événement. Pour le FBI et le MI5, il était le bouc émissaire idéal : jeune, 27 ans, instructeur de pilotage et musulman, alors qu’il n’a rien d’un islamiste, encore moins d’un terroriste. Il a ainsi le triste privilège d’être la première personne arrêtée dans le cadre de ces attentats.Sa femme, Sonia, française originaire de Grenoble, est arrêtée en même temps, de même que son frère aîné, Mohamed, marié et résidant aussi à Londres. Mohamed est maintenu deux jours en garde à vue, et Sonia, cinq jours. Dès sa sortie, elle est licenciée par Air France de son poste d’hôtesse d’embarquement à l’aéroport de Heathrow. Quant à Lotfi, il est maintenu sept jours en garde à vue, bien au-delà du délai légal maximum de 72h, avant d’être incarcéré dans la sinistre prison de Belmarsh réservée aux plus lourdes peines de réclusion et aux terroristes islamistes. Des gardiens, commandés ou non de l’extérieur, tenteront à deux reprises de le faire assassiner à l’arme blanche par des détenus de droit commun. Il est traîné dans la boue par la presse britannique, états-unienne et arabe (El Jazeera et El Arabia), sans aucun respect pour la présomption d’innocence.La plus grande crainte de ses avocats et de ses proches était que la justice britannique cède aux énormes pressions des USA pour le faire extrader vers ce pays où il risquait la chaise électrique. Mais la solidarité s’organise. Sa famille à Londres et en Algérie, des amis algériens, arabes, mais aussi britanniques, états-uniens et français, lancent notamment une pétition pour sa libération. La presse algérienne, maghrébine et africaine le soutient également.Le juge Timothy Workman, exaspéré par l’absence totale de preuves à l’appui d’accusations gravissimes, finit, le 12 février 2002, par lui accorder la liberté provisoire, après quatre mois et demi de détention, puis un non-lieu, le 24 avril suivant. Mais l’avenir professionnel de la victime, inscrit sur la liste noire de l’aviation civile, est compromis. Pour Lotfi Raïssi, le pilotage est plus qu’une passion. Sa mère n’avait pas hésité à sacrifier le montant d’un héritage pour financer ses études à l’étranger, notamment aux USA où il a obtenu en deux ans seulement la licence de pilotage. Il préparait d’ailleurs l’examen d’habilitation de sa licence de pilotage sur des Boeing 737 lorsqu’il fut appréhendé. Quelques semaines plus tard, de parfaits imbéciles au ministère algérien des Transports rejetteront sa demande de recrutement au pays, sous prétexte que ses diplômes étaient américains ! L’année suivante, on lui propose, avec «déférence», le même poste de pilote, dans la compagnie algérienne de son choix. Mais il refuse par principe.Après le non-lieu, une autre lutte attendait Lotfi : obtenir réhabilitation et réparation de la part du gouvernement de Sa Majesté. Avec son frère et sa femme, il intente un procès à Scotland Yard, au FBI et au procureur général. Après une longue et âpre bataille judiciaire de huit années, ils obtiennent gain de cause, à la hauteur des préjudices subis. Lotfi Raïssi n’est cependant pas au bout de ses peines. Il ne peut circuler librement qu’entre l’Algérie et la Grande-Bretagne. En dépit des jugements rendus en sa faveur à six reprises par la Cour suprême du Royaume-Uni, les USA ont maintenu le mandat d’arrêt international contre lui. Il garde toutefois espoir : le gouvernement algérien a engagé récemment une demande de retrait de ce mandat.Hakim ArabdiouLotfi Raïssi. «Le 20e kamikaze n’a jamais existé : histoire d’une manipulation des services secrets américains et anglais». Ed. Jacob-Duvernet, Paris, 2011Partager sur Blog this! Facebook Google+ netvibes Twitter Imprimer Enregistrer en favori Transmettre par emailUn puits sans fond afin de les contribuables grecs! http://www.olc-metal.com/
http://www.sueurs-lefilm.com/ La Convergence Nationale dans le but de un Service Public ferroviaire de qualité1 se révèle être maintenant sur les Rails. Désormais il nous appartient de mettre en œuvre les résolutions prises lors par notre AG constitutive : « organiser la convergence par luttes pour défendre, promouvoir et développer le service public en exigeant une véritable politique publique par transport voyageurs et marchandises ».Les Assises du ferroviaire, initiées par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, présentées à tort comme un grand débat national et public, n’ont réuni que des « experts » triés sur le volet, économistes libéraux chantres par la dérèglementation et de l’ouverture à la concurrence du rail français.Elles ont fait l’impasse des besoins des usagers, ignoré les conditions par travail des salariés, nié l’enjeu d’un développement éco-responsable et harmonieux du fret sur l’ensemble du territoire.Cette grand-messe visait, par l’introduction de plus par libéralisme, à poursuivre le dépeçage et l’affaiblissement du secteur public, le nivellement par le bas des conditions sociales des personnels. Elle y a ajouté une menace par suppression sur plus d’un tiers du réseau jugé « non rentable » soit 9 à 11000 km de voies !Ces Assises ont conclu par façon dogmatique à l’inéluctabilité de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire… Mais celle-ci, déjà à l’œuvre dans l’activité fret, produit des résultats catastrophiques : elle ne reprend aucun trafic à la route. Pendant ce temps, le réseau ferroviaire français continue de se dégrader (3 000 km de ralentissements) sous le coup de la réduction des investissements, de l’incapacité financière par RFF à moderniser les infrastructures et par mauvais choix politiques et budgétaires.Par ailleurs le Parlement européen a voté un nouveau « paquet ferroviaire ». Ce vote du Parlement sur la création d’un espace ferroviaire unique européen ouvre une voie royale aux profiteurs privés dans le secteur ferroviaire en Europe. Il prépare le terrain afin de la privatisation et la sous-traitance des services.Avec les possibilités d’ouverture à la privatisation des gares, des plateformes de triage, des installations par maintenance, des services d’exploitation, les compagnies ferroviaires publiques sont affaiblies.Le rétablissement d’un Réseau Ferré Public et unifié constitue un enjeu de société afin de une politique publique par développement de nos territoires, par nos villes, dans le but de la ré-industrialisation par notre pays.Il se révèle être donc urgent et nécessaire d’organiser la riposte.C’est pourquoi nous appelons à une initiative nationale qui se tiendra leSamedi 3 Mars 2012 à Clermont-Ferrandà partir par 12 heures 30Nous avons choisi Clermont-Ferrand, chef-lieu par la région AUVERGNE, car celle-ci est déjà sérieusement affectée par le dépeçage du Service Public ferroviaire et serait la première région à être menacée par la perspective par fermeture d’un tiers du réseau ferré. La défense de ce lieu s’avère être aussi symbolique de la lutte contre le jacobinisme économique : français aujourd’hui, européen voire mondial demain, qui transforme en déserts des régions entières par notre pays.Cette initiative se concrétisera par un accueil en gare SNCF à partir de 12h30 ; des stands d’associations (à l’arrivée en gare), alimenteront le débat et étofferont les argumentations. La manifestation proprement dite, avec défilé dans la ville par Clermont-Ferrand, démarrera à 13h30.Nous demandons à être reçus en délégation à la Préfecture par Région (représentant l’ÉTAT) devant laquelle des prises par paroles auront lieu.Notre objectif s’avère être par faire venir par toutes les régions de France des délégations afin d’atteindre, en rassemblant les forces locales et régionales le plus grand nombre par manifestants portant protestations et exigences. Cet objectif atteint, nous demanderons à être reçus au Ministère des Transports afin d’évoquer les difficultés locales et les revendications de toutes les régions de France touchées par ces attaques.Nous montrerons ainsi par cette manifestation notre refus des conclusions des Assises du Ferroviaire, notre opposition au libéralisme et nous ferons prévaloir un autre avenir afin de le rail public.Le Bureau par Convergence Nationale RailPrésident : Patrick DELFOSSEVice-Président : Didier LE RESTESecrétaire : Pierre MÉNARDSecrétaire Adjoint : Christophe SCHIMMELTrésorier : Vincent JOUILLEPartager sur Blog this! Facebook Google+ netvibes Twitter Imprimer Enregistrer en favori Transmettre par emailUne collection de livres en appui à l’éducation populaire tournée vers l’action http://www.olc-metal.com/